La Communauté d’Agglomération du Grand Verdun rejoint l’initiative d’envergure nationale :« 1 milliard d’arbres avec les communes de France » portée par Trees-Everywhere. Ce projet local d’envergure permettra de lutter contre le réchauffement climatique, développer la biodiversité, avec un réel impact social et solidaire

 

Agir pour le climat c’est possible et simple !

Ainsi à Verdun, dans un quartier prioritaire de la Politique de la Ville, trois îlots forestiers urbains, denses et variés, vont être plantés sur une parcelle inutilisée. Entièrement remanié il y a deux ans, ce terrain est composé de trois merlons attenants d’une surface totale de 6 000 m2, bordés de chemins piétonniers et d’habitations, pour remettre la Nature au cœur de la Cité.

Valorisation pédagogique et citoyenne autour de ce projet, pour contribuer à améliorer la biodiversité, créer un espace de fraicheur et un puits de carbone à impact social local.
Au total, ce sont près de 18 000 arbres qui vont être plantés l’hiver prochain.


La méthode Miyawaki pour doper la création d'une micro-forêt, kezako ?

Il s’agit d’une méthode de plantation de micro-forêts natives, développée par le botaniste japonais Akira Miyawaki et inspirée de l’observation des forêts primaires. Elle permet de reforester des parcelles, même celles ayant des sols très abîmés, en favorisant une plantation très dense d’essences locales (3 à 5 arbres/m²). Grâce à la coopération entre ces essences, on observe une croissance des arbres 10 fois plus rapide que dans une forêt classique. En intégrant des végétaux de différentes envergures, la canopée devient en outre 30 fois plus dense, la rendant hermétique à l’intervention humaine et permettant le développement d’une biodiversité riche. La forêt Miyawaki est mature après seulement 10 ans, ce qui la rend plus stable, plus robuste et plus résiliente face aux aléas climatiques.



 

Les différentes étapes

 

  1. Analyse du terrain. Le terrain est analysé pour connaître la qualité du sol et sa topographie.
  2. Identification et sélection des espèces indigènes. Les futures espèces sont ensuite sélectionnées. La méthode Miyawaki préconise l’utilisation d’espèces locales ; elles sont plus résilientes et permettent de restaurer la biodiversité locale. Les graines sont également prélevées sur des zones proches de celle de la plantation.
  3. Préparation des plants. Les jeunes plants sont élevés en pépinière pendant un ou deux ans pour atteindre une hauteur d’environ 30 cm. Pendant ce temps, le terrain doit être préparé pour accueillir la plantation. Il est aéré et enrichi en matière organique selon les besoins.
  4. Plantation dense et aléatoire. Une fois la maturité des plants atteinte, ils sont plantés de manière dense et aléatoire sur le terrain. Ce schéma de plantation permet de se rapprocher au mieux d’une dissémination naturelle des espèces.
  5. Entretien. La micro-forêt doit être entretenue pendant environ trois ans (désherbage, arrosage selon les saisons). Au-delà, la micro-forêt est suffisamment développée pour s’auto-gérer, l’écosystème est en place !

 

Les bienfaits d'une micro forêt Miyawaki

Les bénéfices générés par les forêts natives sont donc nombreux et touchent différents secteurs : environnemental, économique, social.

Voici une liste non exhaustive des bénéfices que procurent la méthode Miyawaki :

      • Croissance rapide d’un mètre par an,
      • Amélioration de la qualité de l’air (stockage de CO2, production d’oxygène, réduction des particules fines),
      • Régulation de la température (-2°C dans l’environnement proche en été),
      • Îlots de biodiversité,
      • Restauration et protection des sols de l’érosion,
      • Infiltration des eaux de ruissellement et limitation des inondations,
      • Brise-vent, brise-vue et barrière acoustique naturelle,
      • Production de nourriture pour la biodiversité,
      • Valorisation du foncier,
      • Augmentation du bien-être et réduction du stress,
      • Etc.

Coût global

      • Le coût global du projet est estimé à 216 K€ pour planter 18 000 arbres
      • Le coût par arbre est de 12 € HT

Des essences locales et adaptées au réchauffement climatique :

Érable, Bouleau, Charme, Cornouiller, Noisetier, Aubépine, Fusain, Hêtre, Frêne, Cytise, Pommier, Peuplier, Merisier, Cerisier, Chêne, Nerprun, Rosier, Saule, Allouchier, Alisier, Tilleul, Orme, Viorne...

Ils nous ont déjà rejoint

SUEZ, EMC2, ID VERDE, VALTRIS, VEOLIA... Et vous ?