Votre santé, notre priorité.
Une grande campagne de vaccination contre la COVID 19 sera prochainement réalisée sur le territoire national. Cette FAQ présente de façon simple et didactique les différents aspects concernant les vaccins de la COVID-19. Elle est mise à jour de façon très régulière en fonction des nouvelles connaissances et des nouveaux résultats

 

Remplissez le formulaire en ligne (7J/7 de 24h/24h). Une fois le formulaire rempli, vous serez informé de la prise en compte de votre pré-inscription. 
Vous pouvez contacter le CCAS du lundi au jeudi de 10h à 12h et de 14h à 17h / et le vendredi de 10h à 12h par téléphone au 06.23.76.92.71.
Merci de prioriser l’inscription via le formulaire en ligne si vous le pouvez afin de ne pas saturer la plateforme téléphonique.
  • Les résidents, personnels des EHPAD et personnels de santé traitant directement les patients Covid,
  • Les seniors, les personnes à risques ou atteintes d'une comorbidité aggravante,
  • Les personnels de santé.
En fonction de l’arrivée progressive des vaccins, une priorisation sera faite en favorisant, dans l’ordre, les résidents et soignants des EHPAD, les plus de 75 ans, les 65-74 ans avec comorbidité, les professionnels de santé de plus de 50 ans, les professionnels de santé de moins de 50 ans avec comorbidité, les 65-74 ans sans comorbidité, le reste du personnel de santé non encore vacciné, l’ensemble des personnes de plus de 50 ans non encore vaccinées, les personnes de moins de 50 ans présentant une comorbidité, les personnes vulnérables et précaires (SDF, détenus, résidents en hôpital psychiatrique…), les personnes dont le travail est susceptible de générer une infection (en contact avec le public, en milieu clos…).
Elle se déroulera en 3 phases qui commenceront en Janvier 2021. Chaque phase cible une catégorie de la population :
  • Phase 1 : les résidents, personnel des EHPAD et personnels de santé traitant directement les patients covid, (janvier 2021)
  • Phase 2 : les seniors, les personnes à risques ou atteintes d'une comorbidité aggravante et le personnel de santé, (à partir du 18 janvier 2021)
  • Phase 3 : l'ensemble de la population de plus de 18 ans non encore vaccinée (probablement fin du 1er semestre ou début du 2ème semestre 2021)
Une fois que l’Agence Européenne du médicament aura délivré les autorisations de mise sur le marché, le déploiement général de la vaccination commencera en janvier 2021 pour cette première phase avec les vaccins autorisés.
La vaccination sera organisée par la direction de l’établissement. Les résidents et les familles seront avertis à l’avance des modalités et du jour de la vaccination. La vaccination sera réalisée par des professionnels de santé, sous la supervision du médecin :
  • Chaque résident bénéficiera d’une consultation avec son médecin avant la vaccination, pour disposer d’un avis médical spécifique en fonction de son état de santé.
  • Le médecin informera son patient des bénéfices et des risques à se faire vacciner. C’est en fonction de cette évaluation personnalisée que la décision sera prise.
  • Le patient, ou la personne référente, donnera son consentement à se faire vacciner de manière éclairée.
  • Ensuite, le vaccin sera administré par un médecin (ou par un infirmier sous contrôle d’un médecin). Une 2ème dose sera injectée après 21 jours.
  • La seconde phase de vaccination ne commencera qu’à la fin de la première phase (fin Janvier ou début février).
Une fois la 1ère phase de vaccination achevée, les autres publics prioritaires seront contactés les uns après les autres au fur et à mesure du réapprovisionnement en vaccins. Nous manquons de visibilité quant au volume et au délai d’approvisionnement des vaccins pour pouvoir avancer des dates de vaccination.
Dans ce cas, vous êtes inscrit sur une liste d’attente et vous serez contacté après les personnes prioritaires à la vaccination ainsi qu’en fonction des doses de vaccins disponibles en stock. ATTENTION ! Cette attente peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Veuillez, vous renseigner auprès de vos autorités communales ou départementales.
Cela indique que nos lignes sont occupées. Réessayez un peu plus tard ou laissez vos coordonnées et vous serez rappelé dans les meilleurs délais. Vous pouvez également nous contacter sur social@grandverdun.fr
Non, il faut être volontaire et consentant pour se faire vacciner.
Oui, pour le moment, les orientations gouvernementales fixent un plancher d’âge à 18 ans.
L’autorisation de mise sur le marché garantit l’efficacité du vaccin, y compris chez les personnes âgées.
Les deux premiers vaccins autorisés à ce jour sont ceux de Pfizer et de Moderna. Il y en aura progressivement d’autres (issus d’autres laboratoires comme par exemple Sanofi) qui obtiendront probablement une autorisation de mise sur le marché et auxquels les autorités de santé auront recours. La campagne vaccinale va donc probablement se faire en ayant recours à des vaccins de différents laboratoires.
Le premier vaccin Pfizer mis sur le marché doit se conserver à une température de -70 à -80° ce qui implique des super-congélateurs et une production de glace carbonique pour assurer le transport à bonne température. Un second laboratoire Moderna dont le vaccin vient d'être mis sur le marché a également développé une technologie nécessitant une conservation à – 20°. Le début de la campagne de vaccination reposera sur ces deux vaccins avant que d’autres ne suivent. Une fois un vaccin sorti du super-congélateur, il ne pourra se conserver que quelques jours au réfrigérateur. Par ailleurs, les vaccins mis en circulation se présentent dans un flacon multidoses. Pour éviter la perte, il faudra donc vacciner 6 personnes par flacon.
Comme pour tout médicament, un vaccin peut entrainer des effets secondaires. Les plus fréquents pour les vaccins sont : douleur au point d’injection, fatigue, maux de tête, douleurs musculaires, frissons, douleurs articulaires et fièvre. Ils sont d’intensité faible ou modérée et disparaissent en quelques jours. Les contre-indications à la vaccination seront déterminées pour chaque vaccin. Toutes les personnes vaccinées feront l’objet d’un suivi médical renforcé et tout effet secondaire sera signalé au système national de pharmacovigilance. Chacun, y compris le résident ou son entourage, pourra y contribuer sur signalement.social-sante.gouv.fr.
On ne sait pas encore si le vaccin protège contre la transmission du virus. Cela signifie que l’on pourrait être vacciné mais rester contaminant. Continuons donc à respecter les gestes barrières. Après commercialisation du vaccin, la pharmacovigilance suivra l’évolution des effets secondaires pour compléter les données déjà disponibles. Chaque vaccin sera accompagné d’une notice détaillée à l’attention des patients.

Le vaccin à ARNm stimule le système immunitaire pour qu’il reconnaisse spécifiquement le gène pathogène : ici le virus Covid19.

Il s’agit d’un vaccin sans agent infectieux, pur, avec de l’ARNm et sans adjuvant. Il n’y a donc pas d’interaction avec les gènes. Le principe consiste en une forte activation de la réponse immunitaire par la production de la protéine du virus par nos propres cellules ; puis, reconnaissance de cette protéine par notre système immunitaire.

Le problème, c’est la conservation. La protéine est très fragile. Il faut donc l’englober dans une « gouttelette d’huile », conservée à ‐80°C.

L’ARNm c’est quoi ? C’est une copie de notre ADN qui sert pour le code de la synthèse des protéines. Donc les protéines produites par les virus se servent d’ARNm. Nous avons tous dans notre corps des ARNm qui portent des messages de synthèse de nos protéines.

Donc, le vaccin à ARNm va faire fabriquer des protéines identiques au vrai virus qui vont être reconnues par nos cellules de défense, les enregistrer et fabriquer des anticorps. C’est la protéine sur la capsule ‐ sur la couronne du virus, d’où son nom de Corona ‐ qui sera reproduite en partie.

L’organisme reconnaitra vite cette protéine. La vaccination devrait réussir à nous protéger d’un prochain contact car, dès ce contact, la protéine sur la couronne du virus sera reconnue comme danger et le virus détruit avant de pouvoir se développer.

Un vaccin classique, c’est une injection d’un virus atténué ou inactivé ; le corps apprend à se défendre, à le reconnaître et fabriquer des anticorps. Un vaccin à ARNm oblige les cellules à fabriquer un morceau de virus, mais seulement morceau (donc pas le virus), ici la couronne que notre système immunitaire va reconnaître.

Intérêt : rapidité de production, reconnaissance rapide par notre système immunitaire (toutes les cellules) de la protéine fabriquée par nos propres cellules.
Inconvénient : le stockage à ‐80°C, la fragilité de l’ARNm… D’où l’intérêt de 2 ou plusieurs injections.

Se faire vacciner ? oui, bien sûr !
Mais se faire vacciner ne dispense pas des gestes barrière, de la distanciation raisonnable, du port du masque, du lavage des mains fréquent et de l’aération des pièces.